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A partir de 2024, c’est la société américaine Westinghouse qui fournira du combustible nucléaire à la centrale de Dukovany. Jusqu’à ce jour, la centrale utilisait du combustible de la société russe TVEL, qui fait partie du holding d’État russe Rosatom. Le fournisseur russe approvisionne Dukovany depuis près de 40 ans, depuis le début de l’exploitation de la centrale.

Toutefois, après le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’exploitant de la centrale, le géant énergétique ČEZ, a décidé de remplacer son fournisseur pour des raisons de sécurité.

L’Extraliga tchèque de hockey sur glace connaît ses quatre demi-finalistes après la nette victoire (5-1) de Třinec aux dépens du Sparta Prague, mardi soir, lors du sixième match comptant pour les quarts de finale des play-offs. Vainqueur de la série 4 victoires à 2, le club de Moravie du Nord figure ainsi dans le dernier carré des play-offs pour la cinquième saison consécutive.

En demi-finales, Třinec, par ailleurs triple champion de République tchèque en titre, affrontera Pardubice (Bohême de l’Est), vainqueur de la saison régulière. Le premier match de la série est programmé dimanche. L’autre demi-finale opposera Vitkovice, club de la ville d’Ostrava (Moravie-Silésie), à Hradec Králové (Bohême de l’Est), où évolue l’attaquant international français Jordann Perret.

Alors que la la présidente de la Chambre des députés a prononcé, mardi, un discours devant le Parlement taïwanais durant lequel elle a exprimé la solidarité de la République tchèque avec le peuple taïwanais, le président Petr Pavel a, lui, parallèlement déclaré qu’il n’envisagait pas de se rendre à Taïwan. Selon le chef de l’État, une telle initiative nuirait inutilement aux relations commerciales avec la Chine et aux intérêts des entreprises tchèques. En revanche, il n’exclut pas de rencontrer son homologue Tsai Ing-wen dans un cadre informel.

« Que des représentants du Parlement se rendent à Taïwan est une chose. Le président du Sénat s’y est rendu il y a quelque temps et maintenant c’est la présidente de la Chambre des députés qui est là-bas. Ce niveau est perçu différemment par la Chine que les visites d’État au plus haut niveau », a expliqué Petr Pavel. Il a toutefois souligné que la République tchèque devait se comporter « de façon souverraine » et qui si le respect du principe de la politique d’une seule Chine n’était pas remis en cause, « nous nous réservons aussi le droit d’avoir des relations avec qui nous voulons ».

Les Tchèques aussi manifestent contre le projet de réforme des retraites. Ce mercredi midi, les membres de KOVO, qui est la plus grande organisation syndicale en République tchèque, se sont rassemblés devant le siège du gouvernement pour protester à la fois contre la réforme et la norme européenne d’émissions polluantes « Euro 7 ». Plusieurs milliers de participants ont pris part à cette manifestation appelée « 68 NE ! » (« 68 NON ! »). Le cabinet n’était cependant pas à Prague à ce moment-là puisque, décentralisé, le Conseil des ministres se tient à Jeseník (Moravie du Nord).

Si la République tchèque s’apprête, elle aussi, à réformer son système de retraite, priorité qui avait été annoncée par le gouvernement lors de son arrivée au pouvoir, aucun projet n’a pour l’heure encore été présenté. Selon un document du ministère du Travail et des Affaires sociales diffusé par la Télévision tchèque en février dernier, l’âge légal de départ à la retraite pourrait être progressivement relevé à 68 ans d’ici à 2060 (contre 64 ans actuellement et 65 ans à partir de 2030). Cette information a toutefois été récemment démentie par le ministre Marian Jurečka.