Infos

La République tchèque est le pays membre de l'Union européenne où le prix des œufs a augmenté le plus fortement au cours du mois de février. En glissement annuel, l’inflation de ce produit symbole des fêtes de Pâques a atteint un taux de 95,1 %, alors que la moyenne pour l’ensemble des Vingt-Sept s’est établie à 31,1 %. C’est ce que rapporte, ce mardi, l’Office allemand de la statistique, qui se base sur les données harmonisées d’Eurostat.

En janvier déjà, c’est en République tchèque que la hausse des prix des œufs avait été la plus importante (+85 %). Selon les dernières données d’Eurostat disponibles, qui concernent toutefois l’année 2021, le prix moyen des œufs frais en République tchèque s’élevait alors à 7,22 centimes d’euro à l’unité.

Pour la première fois depuis 2014, un ministre israélien des Affaires étrangères effectue une visite à Prague ce mardi. À l’issue de leur rencontre au palais Czernin, Eli Kohen et son homologue tchèque, Jan Lipavský, ont confirmé la volonté des deux pays de développer leur partenariat stratégique, notamment dans les domaines du commerce, de la sécurité ou encore de la recherche et de la science. Une neuvième réunion du forum d’experts tchéco-israélien devrait par ailleurs se tenir à Tel-Aviv en mai prochain, qui portera cette fois sur l’énergie durable.

Tandis que le chef de la diplomatie tchèque a remercié son hôte du jour pour son soutien humanitaire à l’Ukraine, Eli Kohen a, lui, rappelé la nécessité de prendre de nouvelles sanctions contre l’Iran en raison de son programme nucléaire ou de la fourniture de drônes aux forces armées russes.

Ce mardi après-midi, Eli Kohen doit également être reçu par le président tchèque, Petr Pavel.

En matière de qualité environnementale, la République tchèque reste l’un des moins bons élèves de l’Union européenne, selon le nouvel Indice de prospérité et de santé financière dont les résultats ont été communiqués ce mardi. Malgré une progression d’une place par rapport à 2022, elle n’apparaît en effet toujours qu’en 22e position parmi les vingt-sept États membres.

Si la République tchèque est parvenue à augmenter légèrement la part des déchets recyclés (43 %), contrebalancée toutefois par la hausse de 12 % de la quantité de déchets produits (570 kilos/habitant/an), il n’en va pas de même de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’industrie tchèque produit à elle seule 1 932 kilos de CO2 par habitant et par an, soit une augmentation en glissement annuel d’environ 11 %. Selon l’analyse, une des raisons de ces émissions supérieures à la moyenne est que l’économie tchèque est l’une des plus énergivores de l’UE. Comme l’année dernière, la République tchèque affiche également le plus mauvais résultat en ce qui concerne la part des terres touchées par la sécheresse.

L’Indice, qui est le fruit d’un projet conjoint de l’initiative Europe in Data et de la banque Česká spořitelna, évalue l’état de l’environnement selon quatorze indicateurs. Seuls les Pays-Bas, l’Irlande, la Grèce, le Luxembourg et Chypre ont fait moins bien que la République tchèque. Inversement, la Suède figure en tête du classement, comme il y a un an, suivie du Portugal et de la France.

La joueuse de tennis Petra Kvitová a réintégré le Top 10 mondial pour la première fois depuis deux ans, suite à sa victoire à l’Open de Miami samedi. La joueuse tchèque de 33 ans est donc désormais 10e au classement féminin.

Le meilleur classement de Petra Kvitová a été la deuxième place mondiale en 2011, année où elle a remporté le premier de ses deux titres à Wimbledon.