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L’hôtel de ville de Prague commémore ce vendredi la Journée internationale de l’Holocauste rom en hissant le drapeau rom sur sa façade. Le destin tragique des Roms de Bohême et Moravie pendant la Seconde Guerre mondiale est également rappelé à la faveur d’une exposition inaugurée ce vendredi à Hodonín, près de Kunštát, dans la région de Blansko.

Cette date rappelle la nuit tragique du 2 au 3 août 1944, lorsque le camp des familles tsiganes d’Auschwitz II-Birkenau a été liquidé. La Journée de l’Holocauste rom commémore toutes les victimes du génocide des Roms et des Sintis en temps de guerre. Leur nombre est estimé entre 220 000 et un demi-million, selon le musée de la culture rom.

Dans le Protectorat de Bohême et de Moravie, la grande majorité des Roms ont été internés dans les camps de Lety u Písku et de Hodonín u Kunštátu. De là, ils ont été déportés vers le camp d’extermination de Birkenau, dans l’actuelle Pologne. En une seule nuit, du 2 au 3 août, plusieurs milliers de personnes ont été assassinées dans les chambres à gaz. Selon le musée de la culture rom, moins de 600 Roms de Bohême ont survécu à la Seconde Guerre mondiale, ce qui signifie que 80 à 90 % de la population rom d’avant-guerre a été assassinée.

Selon le quotidien Deník N et le serveur Voxpot, la police tchèque, en coopération avec ses collègues slovaques, a arrêté un jeune Tchèque, mineur, qui préparait un attentat terroriste contre le défilé des fiertés LGBT+ qui s’est déroulé il y a deux semaines à Bratislava, la capitale slovaque.

Le mineur appartenait à un groupe qui préparait un attentat contre cette marche qui rassemble tous les ans des dizaines de milliers de personnes. Ses membres, originaires de pays européens, des États-Unis et de Russie, élaboraient activement des plans d'attaque contre des musulmans, des juifs, des migrants ou des personnes LGBT+ dans un groupe fermé sur le réseau social Telegram et d’autres plateformes. Selon les informations des deux médias tchèques, le jeune homme poursuivi est un des fondateurs du groupe.

Vendredi, jour de fête des Gustav, l’arrivée d’un front froid et pluvieux fera baisser notablement le mercure, avec 20 °C pour les moyennes maximales. Le retour du beau temps est attendu pour mardi de la semaine prochaine.

La Commission européenne a ouvert une enquête sur le chef de la mission frontalière de l’UE en Libye, Jan Vyčítal, qui est soupçonné de harcèlement, de mauvaise gestion de la mission et d’abus de pouvoir. Le Service européen pour l’action extérieure, qui relève de la CE, a décidé de ne pas suspendre ce dernier. Le ministère tchèque des Affaires étrangères a confirmé ces informations publiées par le journal italien Il Foglio au quotidien Deník N. Ancien ambassadeur tchèque en Tunisie et en Libye, à la tête de la Mission d’assistance de l’Union européenne pour une gestion intégrée des frontières en Libye depuis le début de l’année, Jan Vyčítal a refusé de commenter l’affaire.

Ce n’est pas la seule affaire mettant en cause un diplomate tchèque en exercice : récemment, le ministre des Affaires étrangères, Jan Lipavský (Pirates), a décidé de changer l’affectation de l’ambassadeur tchèque en Jordanie, Alexander Sporýš, en raison d’un problème de gestion. Selon Deník N, le ministère des Affaires étrangères a justifié ce licenciement en raison de dysfonctionnements au sein de l’ambassade à Amman sous la direction de Sporýš. Des sources ont déclaré au quotidien qu’il y avait eu des plaintes de certains membres du personnel, des accusations de harcèlement et que l’adjointe de l’ambassadeur avait quitté prématurément son poste.