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Le vice-président du Sénat tchèque Petr Pithart et le politologue français Jacques Rupnik ont clotûré les travaux d'une conférence internationale sur l'influence du processus d'Helinsinki sur la chute du communisme qui s'est tenue depuis dimanche à Prague. D'anciens dissidents, historiens, politologues et diplomates ont discuté du processus d'Helsinki entamé il y a 30 ans par la signature de l'Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe et de son rôle dans la démocratisation de l'Europe communiste.

Des sénateurs proposent de décerner les distinctions de l'Etat aux membres du groupe de résistance des frères Masin qui, au début des années 50, se sont opposés, l'arme à la main, au régime communiste. Le Sénat doit décider de ce projet renouvellé, rejeté l'année écoulée par le président Vaclav Klaus, lors de sa réunion de juin.

Le prix des médicaments en Tchéquie augmente, ainsi que leur consommation. Un Tchèque moyen consomme 32 boîtes de médicaments par an. En 2004, les dépenses aux médicaments ont atteint 56 milliards de couronnes, soit 1 milliard 870 millions d'euros. C'est ce qui ressort des données rendues publiques par l'Institut d'Etat pour le contrôle des médicaments.

Quelque 90 organisations non lucratives tchèques ont appelé aujourd'hui le Président tchèque Vaclav Klaus à présenter ses excuses pour ses propos selon lesquels le secteur non lucratif représenterait un danger pour la démocratie. Le Président a déjà refusé, par la bouche de son porte-parole, de s'excuser pour ces paroles, parce que, comme il l'affirme, il ne les a jamais prononcées. Rappelons que lors du récent sommet du Conseil de l'Europe le Président Vaclav Klaus avait dénoncé le phénomène qu'il avait appelé la post-démocratie. D'après Vaclav Klaus, il s'agirait des pressions exercées par des organisations non gouvernementales qui cherchent à influer sur la vie des gens sans avoir le mandat issu des élections.