Karel Gott sort un énième album
Le plus populaire des plus légendaires des chanteurs tchèques de variété –il s’agit évidemment de Karel Gott -, n’a pas dit son dernier mot. Il n’a pourtant plus rien à prouver.
Ses disques se sont vendus à des dizaines de millions d’exemplaires. Dans sa chère patrie, il a été plus de quarante fois élu Rossignol d’or (maintenant connu sous le nom de Rossignol tchèque). Mais il a brillé aussi sous le feu des projecteurs à l’étranger, au Carnegie Hall à New-York, au Palais d'État du Kremlin à Moscou ou bien au Friedrichstadt-Palast à Berlin. Et ce n’est pas tout, l’artiste a survécu à tous les régimes et récemment à un cancer, il est revenu sur les planches et, à désormais 79 ans et des brouettes, il sort un nouvel album, qui paraît d’ailleurs également dans les bacs en vinyle. « Ta pravá » (« L’authentique », traduction possible en français), est la chanson-titre de ce disque et elle revient justement sur la vie mouvementée du chanteur.
Karel Gott propose non seulement des morceaux originaux mais aussi une sélection de chansons venues des mondes anglo-saxon ou germanique, qu’il rêvait depuis longtemps d’inclure à son répertoire. Le maître reprend ainsi « Lady in Red », un tube sorti en 1986 par l’auteur-compositeur irlandais Chris de Burgh.
Cet album est très riche mais il est difficile de résister à l’envie de se replonger dans les dizaines de hits intemporels interprétés par le crooner. Il faut dire que chaque Tchèque porte probablement enfouie en son cœur une chanson préférée de Karel Gott. S’agit-il de « Lady Carneval » ? De « C’est la vie » ? De « Kdepak ty ptáčku hnízdo máš » ou bien encore d’une autre ? Nous ne pourrons pas toutes les passer aujourd’hui.