La Cour administrative suprême a rejeté la plainte d'activistes écologistes sans se prononcer sur la légalité des abattages d’arbres

La récente décision de la Cour administrative suprême (NSS) ne tire aucune conclusion, quant au fait de savoir si le parc national de Šumava a agi de façon légal, lors de la décontamination des arbres attaqués par des scolytes, un insecte xylophage, ravageant récemment le parc. La Cour n'a toutefois pas abordé la question concernant la légalité de cette action. Selon la porte-parole de la Cour administrative suprême, Sylva Dostálová, il n’a même pas été possible de se prononcer sur la question. Bien que la Cour ait rejeté fin août le pourvoi en cassation des activistes écologistes, la raison du rejet n’était que formelle. Réserve biosphérique de l’UNESCO, la Šumava, qui s’étend sur près de 70 000 hectares, fait partie des territoires boisés les plus étendus en Europe centrale et la composition de ses forêts est presque naturelle. Sa gestion est régulièrement sujette de conflits entre les partisans d’une intervention humaine accentuée et les écologistes favorables à une évolution naturelle des zones les plus protégées de la forêt.