La Cour constitutionnelle a confirmé le droit des communes de se défendre contre les perturbateurs de la paix nocturne

Les villes auront le droit de limiter les heures d'ouverture des établissements qui troubleront, par leur bruit, la paix nocturne. La Cour constitutionnelle a confirmé, mercredi, la validité de l'arrêté municipal de la ville de Pisek interdisant les discothèques et les divertissements nocturnes liés à la consommation des boissons alcooliques. Le verdict constitue une percée, car c'est pour la première fois dans son histoire que la Cour constitutionnelle a confirmé la validité d'un arrêté pareil. C'est une victoire immense des administrations communales, a dit le maire de Pisek. La décision a suscité un vif écho auprès des communes, puisqu'elle leur donne un moyen de se défendre contre les perturbateurs de la paix nocturne.