La réforme de la PAC vue par la presse tchèque
L'accord des ministres de l'Agriculture des quinze pays membres de l'Union européenne, ce jeudi à Luxembourg, sur la réforme de la politique agricole commune (PAC) n'est pas resté inaperçu en République tchèque. Le compromis trouvé permettra notamment la mise en place d'un nouveau système d'aides aux agriculteurs. Désormais, les dotations en provenance de Bruxelles ne tiendront plus compte de la quantité produite, mais seront dépendantes des nouveuax critères de qualité de cette production. Si, comme le titre le quotidien économique Hospodarské noviny, « la France a longtemps résisté avant de devoir souscrire à la réforme », côté tchèque, en revanche, les commentaires divergents parus, ce vendredi matin, dans la presse indiquent qu'on s'interroge sur les retombées futures que ce changement radical aura tant en Europe qu'en Tchéquie. Revue de presse...
Enfin, toujours dans Hospodarské noviny, on remarque un entretien avec le diplomate agraire tchèque présent à la table des négociations au Luxembourg, Miroslav Toman. Si les représentants des pays candidats n'avaient pas encore de droit de vote, ils ont toutefois pu défendre les intérêts de leur pays afin de ne pas perdre les dotations promises l'an dernier au sommet de Copenhague, au Danemark. « La Tchéquie ne sera pas perdante avec les changements », retrouve-t-on ainsi en titre. Selon Miroslav Toman, également vice-ministre de l'Agriculture, la réforme, indispensable pour l'élargissement de l'Europe, ne peut que bénéficier aux agriculteurs tchèques, puisqu'elle devrait permettre un rééquilibrage de la distribution des dotations entre les Quinze actuels et les dix futurs pays membres de l'UE.