La République tchèque peine toujours à exiger le règlement de ses créances sur les Etats étrangers
L’encours des créances de la République tchèque sur les Etats étrangers s’est élevé à 29,6 milliards de couronnes (près de 1,2 milliard d’euros) à la fin de l’année dernière. Ce montant est inférieur de près de 8,5 milliards de couronnes (335 millions d’euros) à celui de la fin de l’année 2016, selon le rapport du ministère des Finances qui sera transmis au gouvernement ce mercredi.
La baisse des cours de certaines monnaies, et notamment du dollar, ainsi que la suppression de certaines créances en raison de leur inexigibilité expliquent en partie la baisse de l’encours. Nombre de ces créances ayant été contractées sous le régime communiste, l’Etat tchèque peine aujourd’hui à exiger leur remboursement.
Le pays le plus endetté à l’égard de la République tchèque reste Cuba, qui doit une somme totale de près de 7 milliards de couronnes, environ 275millions d’euros. On trouve ensuite les pays de l’ancienne Yougoslavie, le Soudan ou encore la Libye, l’Iran et l’Irak.