La volonté de trouver des compromis…
Tout semble sourire aux équipes de négociateurs des trois formations politiques, ODS, TOP 09 et Affaires publiques, qui devraient former la prochaine coalition gouvernementale et qui ont trouvé, près de quinze jours après les élections législatives, un consensus sur plusieurs points importants.
Encore à l’issue de leur réunion de ce jeudi, la troisième en une semaine, ses protagonistes affichaient devant les caméras des airs décontractés et satisfaits. Karel Schwarzenberg, chef de TOP 09, s’est exprimé à cette occasion en faveur de la modification des compétences présidentielles :
« Au bout de vingt ans, il serait souhaitable de réviser la Constitution. Il serait important de trouver un meilleur équilibre entre les compétences du président de la République, la chambre des députés et le Sénat qui, en ce moment, n’est pas idéal. »C’est aussi le projet de réforme du système des retraites tel qu’il est présenté par une commission d’experts, qui fait l’objet d’un accord des trois partis de droite concernés. Petr Nečas de l’ODS souhaite pourtant à trouver un large consensus politique sur cette question épineuse, d’où sa volonté d’impliquer dans le débat, aussi, le Parti social-démocrate, vainqueur « malheureux » des élections.
Sept commissions spécialisées vont désormais approfondir les débats sur les priorités du nouveau cabinet, dans la perspective des préparatifs d’une déclaration programme. La défense et la santé publique sont les principaux domaines au sujet desquels des points de discorde risquent de surgir au sein du camp de la droite.
Les négociations sur la composition du prochain cabinet et sur la répartition des sièges en son sein sont prévues pour la semaine prochaine. Au cas où les trois portefeuilles – affaires européennes, affaires législatives, droits de l’homme - étaient annulés comme les trois partis le proposent, il s’agira d’un cabinet ministériel plus réduit que jamais.