Le business de la chirurgie plastique estimé à 74 millions d'euros par an en République tchèque

Photo : Paravis, CC BY-SA 3.0

Environ deux milliards de couronnes tchèques, soit plus de 74 millions d'euros, sont chaque année dépensés en chirurgie plastique en République tchèque et ce chiffre est en lente mais constante augmentation, précisait mercredi le quotidien MF Dnes.

Naďa Tobíšková,  photo : Archives de Naďa Tobíšková
Le nombre d'étrangers attirés par la chirurgie plastique en République tchèque reste important même si la clientèle locale est en augmentation, et les hommes demandent ces soins de plus en plus souvent. Certaines cliniques indiquent que le nombre de leurs clients masculins a triplé récemment, ajoute le journal.

Les femmes restent quand même largement majoritaires (82%) parmi les clients de cliniques de chirurgie plastique. La cliente-type est une femme âgée entre 31 et 50 ans, selon Naďa Tobíšková, d'un site internet spécialisé en chirurgie plastique.

Les opérations les plus courantes concernent les paupières (31%), suivie par les implants mammaires (20%), la liposuccion (10%), et lifting (7%).

Photo : Paravis,  CC BY-SA 3.0
Le traitement le plus fréquent des hommes est aussi la chirurgie des paupières (30%), suivie de la prothèse auriculaire (oreille) une intervention chirurgicale (16 pour cent), la liposuccion (14 pour cent), la gynécomastie (12%) et le nez (11%).

18% de tous les patients de cliniques de chirurgie plastique tchèque sont des étrangers, en majorité de l'Allemagne voisine, suivie par la Grande-Bretagne et l'Autriche, selon MF Dnes.

Il ya quelques 150 chirurgiens plastiques certifiés en République tchèque. Lubomir Svoboda, de la clinique Esthe, estime que le nombre de chirurgiens plasticiens rapporté à la population du pays est le plus élevé en Europe.

Photo : Joshua Valcarcel/United States Navy,  Free Domain
Ce domaine lucratif attire les investisseurs, mais la concurrence est forte et quelques petites cliniques se battent pour leur survie en diminuant considérablement les prix et ainsi exercer une pression sur les grandes, ajoute MF Dnes.