Le chef de la télévision publique défend son intégrité
La Télévision publique tchèque revient à la une de l'actualité. Nous avons dit déjà, dans nos émissions, que le directeur de la Télévision tchèque, Jiri Balvin, fait face à un problème grave. On lui reproche deux délits économiques et notamment l'achat problématique d'une voiture de télévision pour laquelle il aurait demandé une provision.
La Télévision publique tchèque revient à la une de l'actualité. Nous avons dit déjà, dans nos émissions, que le directeur de la Télévision tchèque, Jiri Balvin, fait face à un problème grave. On lui reproche deux délits économiques et notamment l'achat problématique d'une voiture de télévision pour laquelle il aurait demandé une provision. Le directeur rejette toutes ces accusations et n'envisage pas d'en tirer des conséquences. Pourtant, jeudi, il a été interrogé pendant cinq heures par la police et il risque une peine allant jusqu'à 5 ans de prison. Jeudi, les syndicats de la télévision publique ont organisé un meeting et ont appelé le directeur à se retirer provisoirement de son poste jusqu'à fin de l'enquête. Par contre, le Conseil de la télévision a entendu Jiri Balvin et lui a manifesté sa confiance. Selon le chef des syndicats de la télévision, Adam Komers, dans le monde civilisé il est normal que l'homme occupant un poste aussi important suspende ses activités tant que le soupçon pèse sur lui. Jiri Balvin, pour l'instant, refuse une telle solution. L'affaire a été passée au parquet de Prague qui refuse de donner un supplément d'informations car l'enquête n'est encore qu'à ses débuts.