Le chef du gouvernement tchèque regrette le refus de l’Ukraine de se rapprocher de l’UE

Le Premier ministre Jiří Rusnok a fait part de sa déception suite à la décision de l’Ukraine de ne pas signer l’accord d’association avec l’Union européenne lors du sommet de Vilnius (Lituanie), ce vendredi. Seules la Géorgie et la Moldavie ont paraphé cet accord scellant leur rapprochement avec l’Europe de l’Ouest. Selon le chef du gouvernement tchèque, la situation politique et économique de l’Ukraine constitue la principale raison de son refus. « Les intérêts à court et moyen terme ont prévalu sur les intérêts à long terme », a-t-il déclaré. Comme mercredi déjà, Jiří Rusnok a toutefois estimé que les dirigeants européens auraient pu être plus souples dans leurs négociations avec Kiev, mis sous pression par la Russie. « Peut-être devons-nous être un peu plus actifs dans ce que nous sommes capables de proposer à nos partenaires à l’Est », a-t-il ajouté. Jiří Rusnok a précisé que la position de la République tchèque n’avait pas changé et qu’il souhaitait que les portes de l’UE restent ouvertes à l’Ukraine comme aux anciennes républiques soviétiques.