Le gouvernement prépare un projet de réformes difficile à faire passer

La coalition de centre-droit tchèque, dirigée par le Premier ministre libéral Mirek Topolanek, a annoncé vendredi à Prague des modifications à un vaste programme de rigueur économique avant le début du débat parlementaire prévu mardi. Très critiqué par l'opposition de gauche, le projet qui inclut une réforme de la fiscalité, des retraites et du système de santé, vise notamment à réduire le déficit public. Outre l'instauration d'un impôt sur les revenus au taux unique de 15%, le projet initial des réformes prévoit aussi de baisser de 24 à 19% l'impôt sur les sociétés et d'augmenter de 5 à 9% le taux réduit de TVA. Certains points de cette réforme ne plaisent guère aux deux autres partis de la coalition (Chrétiens-démocrates et Verts), qui ne compte que 100 députés au sein d'une chambre basse de 200 élus. Elle doit ainsi compter sur les voix des deux anciens députés du Parti social-démocrate ayant quitté les rangs de cette formation.