Le savoir-faire tchèque à bord de l'Airbus A-380
Le plus gros avion transportant des passagers, l'Airbus A-380, vient d'être présenté au public. Un appareil vraiment européen, à la construction duquel des sociétés tchèques ont aussi participé.
« Notre société coopère avec Airbus, depuis une assez longue période, environ cinq ans. Il s'agit de projets importants, le dernier en date a mobilisé plus de cent employés, pendant huit mois. En ce qui concerne la coopération dans la réalisation de l'A-380, donc le nouvel appareil, notre coopération touchait, surtout, le domaine du câblage. Ce n'était pas directement pour Airbus Industrie, mais pour l'un de ses sous-traitants ».
Nous avons demandé au directeur d'Inter Informatics, si la société travaillait aussi pour d'autres fabricants d'avion :« En vérité, non. En effet, actuellement, ou plutôt depuis un certain temps, nous sommes entièrements pris par les commandes d'Airbus. Cela veut dire, qu'aujourd'hui, 100 à 150 employés de notre société travaillent essentiellement pour Airbus ».
Jri Polacek nous a expliqué que la coopération entre les deux sociétés tchèques, qui ont contribué à la naissance du A-.380, donc Inter Informatics et Letov, n'existait pas, car elles travaillent dans différents domaines :
« Nous nous connaissons, naturellement, mais il n'existe pas de coopération directe, car notre société est pratiquement entièrement exploitée dans la création de l'intérieur des appareils Airbus, et les portes qui sont fabriquées par Letov représentent, certes, une partie de notre design, de notre travail, mais ce n'est pas notre société qui réalise leur projet. De facto, nous contournons ces portes, avec le câblage, les tuyaux, éventuellement nous réalisons des panneaux latéraux qui ont, quand même, une certaine relation avec ces portes. On pourait dire que cette coopération est une sorte d'interface entre notre société et Letov ».
Pour bien comprendre les activités de la société Inter Informatics, son directeur Jiri Polacek, nous a encore expliqué que pour Airbus, elle réalisait les projets virtuels à la commande. En effet, aujourd'hui, tout passe par l'ordinateur, depuis le plus simple câble, jusqu'à toute la conception de l'A-380, qui pourrait bien se poser sur les pistes de l'aéroport de Prague, dans quelque temps. De leur côté, les lignes aériennes tchèques ne pensent pas en acheter pour l'instant. Il serait difficile d'exploiter son énorme capacité.