Les compagnies d’assurance maladie vont contribuer à la lutte contre le tabac

Foto: Štěpánka Budková

A partir du 1er janvier 2008, trois compagnies d’assurance maladie soutiendront les fumeurs qui ont décidé d’en finir une fois pour toutes avec leur mauvaise habitude. Pour cela, ces personnes recevront une contribution financière.

Photo illustrative: Štěpánka Budková
Les fumeurs qui ont tenté d’arrêter de fumer le savent, et toutes les études réalisées le confirment : il est très difficile d’abandonner, même en utilisant les divers traitements vendus sur le marché pour résister à l’envie d’allumer une cigarette. En plus de cela, ces traitements sont relativement chers. Deux compagnies d’assurance maladie contribuaient, jusqu’à maintenant, aux efforts des fumeurs qui avaient décidé d’arrêter.

Il faut dire que le montant de l’aide des compagnies d’assurance n’est pas énorme, car le meilleur médicament actuellement sur le marché, le Champix efficace dans 44 % des cas, revient à près de 2000 couronnes par mois. Les spécialistes affirment pourtant que cette aide des compagnies d’assurance est très importante pour les fumeurs qui veulent arrêter et qu’elle augmente l’efficacité de la cure.

En Tchéquie, environ 70 % des plus de 2 millions de fumeurs veulent en finir avec leur vice. Il semble bien que ceux qui prennent souvent le train seront bien obligés de le faire, car tous les trains des Chemins de fer tchèques sont désormais non-fumeurs, depuis l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs, le 9 décembre. Ondrej Kubala, porte-parole de la société publique indique que, selon une étude réalisée par celle-ci, 81 % des passagers le demandaient et ajoute :

« Avant, les passagers qui ne fumaient pas se plaignaient que la fumée des cigarettes les importunait même dans un compartiment non-fumeur. Aujourd’hui, ce sont les fumeurs qui se plaignent, ceux qui étaient habitués à savourer même un cigare ou leur pipe. Pour nous, c’est le résultat de cette étude qui a motivé notre décision. »

Bien que les Chemins de fer tchèques n’excluent pas la réapparition de wagons fumeurs dans les trains, qui seraient situés en tête ou en queue du convoi, la directrice du transport des voyageurs, Ludka Hnulikova, n’y croit pas beaucoup. En effet, tous les trains des autres pays de l’Union européenne sont non-fumeurs.