Les sénatoriales : Tous sauf un pour le second tour
Parallèlement aux élections régionales, le tiers de l'électorat, dans vingt-sept circonscriptions, est allé aux urnes, dimanche, pour élire son sénateur. Josef Zieleniec, ancien chef de la diplomatie tchèque, est l'unique candidat à avoir franchi la limite de 50 % et, par conséquent, évité le second tour. Jan Uhlir résume.
Perte fatale des sociaux-démocrates, bonne réussite des partis de droite, mais aussi un succès inattendu, voire surprenant, des communistes. C'est dans cette petite phrase qu'il est possible de résumer les résultats du premier tour des sénatoriales qui doivent remanier un tiers de la Chambre haute du Parlement tchèque. Bien que les sénatoriales se déroulent au scrutin majoritaire, les candidats indépendants, tout comme précédemment, ont été, eux aussi, les grands perdants. Pas plus de deux d'entre eux auront la chance de se présenter au second tour des élections.
Passons donc aux résultats sommaires. La palme de la victoire - un sénateur élu au premier et 19 candidats pour le second tour, revient à la coalition de droite dite de quatre, regroupant l'Union de la liberté, les chrétiens-démocrates, l'Alliance civique démocrate et l'Union démocratique. Ce quatuor ne devance que de peu le Parti civique démocrate de Vaclav Klaus avec 18 candidats encore en jeu. Suivent, à la surprise générale, les communistes avec huit candidats et ce n'est qu'en quatrième position, avec pas plus de cinq candidats, que sort du premier tour des sénatoriales la social-démocratie au pouvoir.
Comme le second tour des élections ne se tiendra que dimanche prochain, il est prématuré de faire des calculs quelconques. Complétée du résultat du second tour, la répartition actuelle des forces au Sénat offre en effet un trop grand espace pour que l'on puisse oser avancer des spéculations plus sérieuses. Un fait est pourtant à retenir. Et à réfléchir : un peu moins de 34% des électeurs seulement ont cru utile d'élire leur sénateur, soit 9% de moins qu'il y a deux ans.