L'Institut pour l'étude des régimes totalitaires devrait quitter la Plateforme de la mémoire
L'Institut pour l'étude des régimes totalitaires (ÚSTR) devrait quitter durant la semaine la Plateforme de la mémoire et de la conscience européennes, laquelle regroupe 43 institutions dans le monde. C'est ce qu'a déclaré ce lundi le porte-parole de l'ÚSTR Pavel Ryjáček. En janvier déjà, la Plateforme avait suspendu l'adhésion de l'Institut au motif notamment qu'y travailleraient d'anciens communistes. Pavel Ryjáček a jugé de toute façon que cette Plateforme, qui communique très peu, serait un fait une "coquille vide" qui se donne un air international. Sa directrice, Neela Winkelmann, a annoncé que sa plateforme respecterait la décision de l'ÚSTR et qu'elle restait ouverte au dialogue. Elle attend principalement que soit nommé un nouveau directeur à l'Intitut à l'issu d'un processus de sélection impliquant cinq candidats.