L’œuvre d’Antonín Dvořák au cinéma

'Kolja'

Suite de la présentation de l’œuvre Antonín Dvořák avec, pour cette fois, la place de celle-ci dans la production cinématographique. Car comme l’affirme la chanteuse d’opéra Eva Urbanová, « Dvořák est un compositeur dont la musique sait ouvrir les cieux ».

Dvořák, encore et encore, car le festival international de musique « Dvořákova Praha » (La Prague de Dvořák) continue de battre son plein jusqu’au 24 septembre. Depuis sa création à la fin des années 2000, l’idée principale de ce festival international de musique a été de promouvoir la réputation de la culture tchèque à travers l’héritage des œuvres d’Antonín Dvořák, de ses contemporains et de ses élèves.

C’est dans le film « Kolja » des Svěrák père et fils, Zdeněk et Jan, récompensé de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1997, que l’on entend le plus la musique de Dvořák : concrètement le Quatuor à cordes n° 12 (2e mouvement), Chants bibliques (n° 4) ou encore Quand ma vieille mère... des Danses slaves (n° 7, Opus 72).

'Fanny et Alexandre' | Photo: Svensk Filmindustri  (SF)

La symphonie n° 9 « Du Nouveau monde » sera, elle, interprétée dans leur film « Obecná škola » - « L’Ecole élémentaire ». Une symphonie entendue aussi dans le film « Le Pacificateur », avec George Clooney et Nicole Kidman et choisie aussi par le célèbre réalisateur suédois Ingmar Bergman pour son film Fanny et Alexandre, récompensé d’un Oscar ou encore pour le biopic du président américain Truman.

Dans le film « Victoria : Les Jeunes Années d'une reine » avec Emily Blunt dans le rôle principal, nous pouvons entendre la Sérénade pour cordes en mi majeur, dans le conte fantastique « Stardust, le mystère de l’étoile » avec Michelle Pfeiffer et Robert De Niro, de nouveau les Danses slaves.

« Le Nouveau Monde » de Dvořák est également apparu dans « Les Infiltrés » avec Leonardo DiCaprio, Matt Damon et Jack Nicholson, ou dans « Les Quatre Fantastiques » avec Jessica Alba...

'L’Homme bicentenaire' | Photo: Buena Vista Pictures

L’air de Rusalka accompagne des scènes émouvantes dans « L’Homme bicentenaire », l’histoire d’un robot qui veut devenir humain, avec le grand Robin Williams. La liste des films serait encore longue. Il ne s’agit là que de quelques exemples, parmi les plus connus, mais on préfère vous laisser profiter de la musique…