Malédiction maltaise ?
Après avoir battu, samedi dernier, sur son propre terrain, les insulaires d'Islande, en 3e poule de qualification pour le Mondial 2002, la sélection nationale de football s'est déplacée sur une autre île, Malte. Pour, disait-on, arrondir à neuf le nombre de points récoltés dans les trois premières rencontres. Il n'en a été, malheureusement, rien. Ou presque. Un match nul, pas un seul but marqué, n'est certes pas une défaite. Une perte - oui, sans doute ! Les deux points laissés dans la Méditerranée, sur le gazon du plus grand outsider, peuvent même être d'une importance décisive, voire fatale, à l'issue des éliminatoires. Pire encore, les Tchèques n'ont montré rien de ce qui leur avait valu le respect dans le monde du football. Une fois de plus, semble-t-il, ils auraient succombé à ce qu'on commence déjà à qualifier, en Tchéquie, de « malédiction maltaise ».