La traite des blanches en République tchèque
L'un des domaines du crime organisé, qui sévit en ce moment en République tchèque, est la traite des blanches. Tandis que, dans un passé encore récent, le pays servait, en premier lieu, en tant que territoire de transit, il devient, de plus en plus souvent, un pays d'accueil de ce genre de crime. Autrement dit, c'est en Tchéquie que se trouvent beaucoup de jeunes filles et de femmes qui se prostituent par la force.
L'un des domaines du crime organisé, qui sévit en ce moment en République tchèque, est la traite des blanches. Tandis que, dans un passé encore récent, le pays servait, en premier lieu, en tant que territoire de transit, il devient, de plus en plus souvent, un pays d'accueil de ce genre de crime. Autrement dit, c'est en Tchéquie que se trouvent beaucoup de jeunes filles et de femmes qui se prostituent par la force. Difficile d'évaluer des chiffres concrets mais, à en croire les spécialistes en la matière, la situation est très mauvaise. En Europe, le nombre de victimes de la traite des blanches est évalué à un demi-million. Le nombre de femmes, qui sont contraintes à la prostitution en Tchéquie, contre leur gré, ne cesse d'augmenter. Près de soixante-dix pour cent des vicitimes de la traite des blanches proviennent des pays de l'ex-Union soviétique et de Bulgarie. Il s'agit, pour la plupart, de femmes qui avaient quitté leurs pays d'origine pour des raisons économiques. Elles viennent en Tchéquie pour y travailler, espérant pouvoir y gagner leur pain. Et c'est ainsi que, très souvent, ne se doutant de rien, elles tombent sur des traficants des blanches.
L'organisation non gouvernementale tchèque qui se propose de défendre les droits des femmes, victimes du crime concerné, s'appelle La Strada. « Notre tâche consiste, entre autres, à convaincre la société et l'opion publique, qu'il ne s'agit pas de prostituées, mais de victimes du crime organisé », dit l'une des responsables de l'organisation.