Quand la diplomatie prête ses bons offices aux affaires
La diplomatie offre secrètement ses bons offices pour sauvegarder l'éthique commerciale. Cela se passe notamment entre la Grande-Bretagne et la Tchéquie. Lidove noviny rapporte ce jeudi un cas où deux influentes personnalités anglaises, l'ex-ministre de la Défense et l'ancien représentant du commandement de l'OTAN en Europe, respectivement Malcolm Rifkind et le général MacKenzie, se sont adressées à l'ambassade tchèque à Londres avec une doléance. La société britannique craint de perdre des millions de dollars. L'affaire, qui concerne un investissement en Moravie dans le domaine pétrolier, a fait l'objet de notes diplomatiques en conséquence de cette intervention. La société tchèque rétorque que l'affaire est judiciaire, mais le général MacKenzie précise qu'elle est plutôt très sérieuse, les matières stratégiques étant suivies de près par l'OTAN, lit-on dans le journal, qui précise par ailleurs qu'il est possible que les mafias russe et slovaque soient dans le coup.