Deux actualités sportives
Bien que la presse tchèque consacre, comme chaque lundi, plusieurs pages aux activités sportives du week-end dernier, deux événements concernant la Tchéquie en sont à noter. Et même plus par leur symbolique que par leur importance. Jan Uhlir a promis d'être concis.
Lorsqu'il est question de symbolique, jouons donc avec. Dans la soirée de samedi, la sélection nationale de football s'est vue être opposée à l'équipe d'Islande, dans un match de la 9e poule comptant pour le Mondial 2002. Sous une pluie persévérante et devant les yeux d'une dizaine de milliers de spectateurs venus au stade de Teplice, en Bohême du nord, les Tchèques ont pratiquement effacé les insulaires du terrain. Les augures précédant leur rival ne se sont pas confirmés et la victoire par le score de 4 : 0 a été, en définitive, plus que clémente pour les vaincus. Où en trouver un symbole ? Après l'Euro 2000, les Tchèques ont prolongé à une douzaine la chaîne ininterrompue de leurs victoires aux éliminatoires. C'est tout.
Le Grand steeple-chase de Pardubice, l'autre compétition qui admet le qualificatif d'événement, renferme une symbolique en lui-même. Ce steeple pris pour le plus difficile sur le continent européen clôt en effet définitivement la saison des sports d'été. Comme s'il donnait, le deuxième dimanche d'octobre, un signe aux feuilles de jaunir avant de tomber des arbres. La 110e édition de cette course a été plus modeste que d'habitude. Au total 15 cheveaux au départ dont l'un, Hagard, a refusé carrément de quitter la ligne de départ. Après que le seul étranger, Celtic Giant d'Ecosse, s'oublia au milieu du parcours, le hongre Peruan, 12 ans, s'est enfin imposé au finish pour la troisième fois consécutive. Une nouvelle légende a vu le jour à Pardubice.