Deux anniversaires
Le 25 février, on commémore un anniversaire de triste notoriété. Le 25 février 1948 fut le jour de la prise du pouvoir par un coup de force. Des milliers de communistes massés ce jour-là sur la place de la Vieille-Ville de Prague ont attendu l'apparition de leur leader, Klement Gottwald.
Le 25 février, on commémore un anniversaire de triste notoriété. Le 25 février 1948 fut le jour de la prise du pouvoir par un coup de force. Des milliers de communistes massés ce jour-là sur la place de la Vieille-Ville de Prague ont attendu l'apparition de leur leader, Klement Gottwald. Soudain, ce dernier leur a annoncé la démission du gouvernement démocratique et la capitulation du Président Edvard Benes. C'était le début de la nationalisation de l'industrie, de la collectivisation de la campagne, de la confiscation de toutes les libertés. Le rideau de fer était tombé devant les Tchèques pour de longs 50 ans.
Un autre anniversaire est lié au 25 février. Il y a de cela 33 ans, en 1969, un étudiant, Jan Zajic, s'est immolé par le feu à l'occasion du 21e anniversaire du putsch communiste pour protester contre l'occupation soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 et pour mobiliser la société tchécoslovaque qui tombait dans la résignation. Jan Zajic a fait son acte un mois après les obsèques du premier martyr brûlé vif pour la liberté et la vérité, Jan Palach. Jan Zajic, âgé de 18 ans au moment de son sacrifice, a laissé un message: "Nous ne pouvons vivre que dans la liberté. Notre décision en faveur de la liberté est absolue."