Milos Zeman a assuré Israël d'un soutien à la lutte contre le terrorisme
Un rejet catégorique du terrorisme quelle que soit sa forme a retenti lors de la présente visite du chef du gouvernement tchèque, Milos Zeman, en Israël. Évoquant l'expérience tchèque, Milos Zeman a exprimé une solidarité avec le courage et rejeté une politique de réconciliation.
Un rejet catégorique du terrorisme quelle que soit sa forme a retenti lors de la présente visite du chef du gouvernement tchèque, Milos Zeman, en Israël. Évoquant l'expérience tchèque, Milos Zeman a exprimé une solidarité avec le courage et rejeté une politique de réconciliation: "On ne négocie pas avec les terroristes. Telle est notre expérience avec Hitler lequel aurait pu être combattu, en 1936. A quoi cela conduisait, tout le monde le sait."
Le chef de la diplomatie, Shimon Peres, a apprécié cette
attitude estimant que si elle était exprimée par d'autres dirigeants européens, cela pourrait aider à mettre fin aux violences. Dans ce contexte, la presse tchèque fait remarquer que parmi les politiciens ayant ces derniers jours négocié au Proche-Orient, que ce soit les chefs des diplomaties britannique et allemande, respectivement Jack Straw et Joschka Fischer, les opinions de Milos Zeman ont été les plus radicales en ce qui concerne le soutien à la lutte israélienne contre le terrorisme. En rappelant l'histoire des rapports tchécoslovaco-israéliens, la presse souligne qu'ils étaient très ouverts, jusqu'au début des années cinquante: En 1920, la Tchécoslovaquie a été l'un des premiers pays à reconnaître les Juifs en tant que nation et elle a créé, en 1926, un consulat à Jérusalem. La Tchécoslovaquie a soutenu l'Etat d'Israël lors de la première guerre israélo-arabe, en lui accordant une aide militaire en dépit de l'embargo international. Les rapports ont été gelés durant la guerre froide. La chute des régimes totalitaires a marqué un nouveau rapprochement.