Signature de l'accord conclu entre la Tchéquie et le Vatican
La République tchèque est le seul Etat d'Europe centrale à ne pas avoir eu, près de treize ans après la chute du communisme, un accord avec le Vatican. Les négociations en la matière ont duré près de deux ans. Elles ont abouti jeudi dernier à la signature, à Prague, de l'accord en question, par le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, et le nonce apostolique Josef Erwin Ender.
« L'accord est un compromis acceptable pour les deux parties », a dit le ministre Svoboda, immédiatement après la cérémonie de signature. « Les négociations, qui n'ont pas été faciles, ont apporté un bon résultat qui permet d'envisager la création de bonnes relations entre l'Etat et l'Eglise catholique. » Un autre point souligné par le ministre : l'accord ne privilégie nullement l'Eglise catholique par rapport à d'autres Eglises autorisées en Tchéquie, auxquelles il reconnaît les mêmes droits.
L'ambassadeur de République tchèque au Vatican, Martin Stropnicky, précise.
Résumé: L'importance de l'accord entre le Vatican et la Tchéquie a deux niveaux : politique et pratique. Il définit les rapports entre l'Eglise et l'Etat. Les négociations ont commencé après la visite de Vaclav Havel au Vatican, en 2000. Elles auraient dû commencer plus tôt.
Quelle est d'ailleurs, à présent, la position de l'Eglise catholique, première Eglise en Tchéquie ?
Résumé: La position est aujourd'hui bonne, tout en étant à la fois fragile et délicate. Il y a au sein de la population beaucoup de réminiscences historiques.
Des spéculations apparaissent d'ores et déjà qui veulent que l'accord entre le Vatican et la Tchéquie défavorise d'autres religions dans le pays. La parole est toujours à l'ambassadeur de Tchéquie au Vatican, Martin Stropnicky:
Résumé: L'accord ne privilégie nullement l'Eglise catholique, étant basé sur les lois en vigueur.