Régime trop sévère dans des centres pour réfugiés clandestins

Les conditions dans des centres pour les réfugiés clandestins arrêtés à la frontière de la République tchèque sont trop sévères. Voilà la conclusion d'un contrôle effectué dans ces centres par des représentants du bureau du médiateur de la République.

Anna Sabatova, adjoint du médiateur, a informé la presse que la police des étrangers et le département de politique de migration au ministère de l'Intérieur ont été invités à s'occuper de ce problème. Le régime dans des centres de réfugiés clandestins fait parfois penser à une prison, a précisé Sabatova. Selon elle, des étrangers, notamment des Indiens, des Chinois, des Vietnamiens, et des ressortissants d'Europe orientale, sont suivis par des caméras dans les chambres, ils sont soumis au port d'un uniforme, et ne peuvent sortir qu'une heure par jour. A cause de la barrière linguistique, ils sont mal informés de leurs droits. S'ils les connaissaient, plusieurs d'entre eux ne seraient même pas obligés d'y être, a souligné Sabatova.