Cinéma : le festival Febiofest et le succès des films tchèques en Europe
Le festival international du film, de la télévision et de la vidéo, Febiofest, vient de se terminer à Prague, en présence d'un invité prestigieux : Roman Polanski. La projection de son Pianiste, Palme d'or du festival de Cannes 2002, a clôturé Febiofest, festival qui a gagné, en dix ans d'existence, les meilleures sympathies du public tchèque.
Alors que le public tchèque se rue sur le meilleur du cinéma mondial, les films tchèques triomphent à l'étranger. La comédie amère du réalisateur Bohdan Slama, sur la vie des jeunes à la campagne tchèque, a reçu un prix spécial du jury au 15e festival de cinéma à Angers, en France. Mais Les Abeilles sauvages, d'ailleurs sélectionnées pour les nominations aux Oscars, avaient déjà raflé plusieurs récompenses - le film fut découvert, il y a tout juste un an, au festival international de Rotterdam. Cette année, la grande fête du cinéma indépendant, organisée depuis plus de trente ans aux Pays-Bas, avait un autre favori tchèque : le film musical L'Année du diable. Bien qu'il ne soit pas en compétition, ce long métrage original et non-conformiste, mettant en scène des personnalités du rock et du folk tchèques, a triomphé à Rotterdam : la musique du groupe Cechomor, que l'on retrouve aussi dans le film, y a fait sensation.