Fischer sauve son agence de voyage
Depuis ce mercredi, on peut dire que le patron de la plus grande agence de voyages tchèque, Fischer, a évité la vente judiciaire de son entreprise par le syndic et se trouve, pour le moment, hors de danger.
Son plus grand créancier, la Komercni banka (Banque commerciale) a décidé de céder sa créance à sa propre société, Atlantik financni trhy. Fischer lui devait en tout et pour tout 400 millions de couronnes. Il a donné déjà à Atlantik des garanties de ce que, en contrepartie d'une remise de dette, il lui cédera une part du capital de son empire.
"Nous avons ainsi voulu défendre nos intérêts commerciaux et rendre possible l'arrêt de la vente judiciaire", a déclaré le porte-parole de la Komercni Banka, Marie Petrovova. Elle n'a pas donné plus de précisions sur les détails du contrat. "Les deux contractants se sont mis d'accord pour ne rien dire à ce sujet", a-t-elle dit.
Mais la partie n'est pas définitivement gagnée pour autant. Atlantik ne s'est pas encore mis d'accord avec les deux autres créanciers, qui, eux aussi, ont demandé la mise sous contrôle judiciaire de l'empire Fischer. La société Fischer Air doit à l'Administration tchèque des aéroports 18 millions de couronnes et à la compagnie aérienne nationale, CSA, 22 millions de couronnes.
Ce mercredi, ces deux derniers créanciers n'étaient pas informés de l'accord passé entre Fischer et Atlantik. Mais le porte-parole de Fischer déclare que des négociations seront engagées dans les prochains jours en vue de désintéresser tous les créanciers.