Hold-up du siècle : enquête sans succès
C'est arrivé le 16 septembre de l'an dernier. Trois hommes armés braquent un véhicule blindé de transport de fonds, rue Evropska, non loin de la Citibank à Prague. Ils partent avec la coquette somme de 153 millions de couronnes, soit plus de 5 millions d'euros. On parlera du hold up du siècle en Tchéquie. La plus grosse somme volée jusqu'à cette date n'a été que de 28 millions de couronnes.
C'est arrivé le 16 septembre de l'an dernier. Trois hommes armés braquent un véhicule blindé de transport de fonds, rue Evropska, non loin de la Citibank à Prague. Ils partent avec la coquette somme de 153 millions de couronnes, soit plus de 5 millions d'euros. On parlera du hold up du siècle en Tchéquie. La plus grosse somme volée jusqu'à cette date n'a été que de 28 millions de couronnes.
Habillés en policiers, les trois hommes arrêtent le véhicule de transport de fonds, propriété de l'agence de sécurité Group 4, et emmènent sous la menace de leurs armes les convoyeurs jusqu'à la sortie de la ville. Là, ils prennent le butin et disparaissent à bord d'une Wolkswagen Golf. Quelques kilomètres après, ils l'abandonnent, après l'avoir incendiée.
Diverses polices seront mises à leurs trousses sur le champ. Un hélicoptère est mis à contribution, deux portraits robot sont diffusés le lendemain dans la presse, des dizaines de personnes téléphonent à la police. Toutes les pistes indiquées sont méticuleusement vérifiées. Sans succès.
La police dit disposer d'indices recueillis notamment sur les lieux du forfait, sans en préciser la nature. Interpol, elle aussi, est sur les traces des gangsters. Les policiers pensent que l'origine de la délation est à la Citibank d'où provenait l'argent. Mais les convoyeurs de l'agence Group 4 ne sont pas épargnés. Ils travaillent toujours à l'agence. L'un d'eux, traumatisé, ne fait plus que de l'administration.
Onze mois après, les voleurs courent toujours. Selon le directeur-adjoint de la police de Prague, Zdenek Janicek, "l'affaire est désormais classée". Mais cela ne veut pas dire, a-t-il ajouté, que la police abandonne la course. On ne sait rien de plus, sauf que si l'un des voleurs vient à être fiché par la police, il sera repéré.