Madrid - Prague : condamnation unanime du terrorisme
Les gouvernements, politiciens, personnalités de tous les pays, ont envoyé leurs condoléances à l'Espagne, victime d'un acte de terrorisme sans précédent en Europe. La République tchèque ne fait pas exception.
« Il faut insister sur le fait que le terrorisme assassine des gens. On emploi un euphémisme : une attaque terroriste a fait tant et tant de victimes. Non, il faut dire : les terroristes ont assassiné tant et tant de personnes. Je voudrais que de plus en plus de gens prennent conscience de ce fait, car une grande partie de ces personnes pensent que quand nous parlons du terrorisme, nous parlons de quelque chose qui est très éloigné de nous, de quelque chose qui a lieu en Aghanistan ou en Irak, de quelque chose qui ne peut arriver en Europe. A Madrid, nous voyons que le terrorisme international existe bien en Europe. C'est une chose dont nous devons prendre conscience, nous aussi, en Tchéquie ».
Le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, s'exprime dans les même termes : « Je considère cet acte comme un crime inexcusable, ne revêtant aucun fondement. En plus de nos condoléances au peuple espagnol, nous nous déclarons prêts à tout faire dans la lutte contre le terrorisme ». La presse tchèque publie les réactions de diverses personnalités, dont le président de la République, Vaclav Klaus, qui exprime ses condoléances les plus sincères au Royaume d'Espagne. Miroslav Kalousek, du parti chrétien-démocrate, membre de la coalition gouvernementale, exprime les mêmes idées que son collègue, Cyril Svoboda, chef de la diplomatie tchèque : « Il s'avère que le terrorisme ne reconnaît pas les frontières, et que le monde civilisé doit le combattre par tous les moyens ». Le président du principal parti de l'opposition de droite, le Parti civique démocrate, Mirek Topolanek, ajoute encore : « Du fait que l'Espagne soit un membre actif de la coalition mondiale dans la lutte contre le terrorisme, c'est un appel à toutes les forces démocratiques : elles ne doivent, en aucun cas, battre en retraite contre ce fléau ».