Un chef d'entreprise kidnappé n'a toujours pas été libéré malgré la rançon versée par sa famille
Le fait divers est à la une de tous les journaux tchèques en ce début de semaine. Un homme a été enlevé jeudi dernier près de la petite ville de Vysoke Myto, en Bohême orientale. Stanislav Brunclik, chef d'entreprise dans le domaine agro-alimentaire, n'a pas encore été libéré par ses ravisseurs, bien que son père ait déjà versé une rançon de plusieurs millions de couronnes.
Le porte-parole de la police de la région a indiqué qu'aucune piste n'était écartée. Le ministre de l'Intérieur, Frantisek Bublan, a quant à lui regretté que la famille ait attendu aussi longtemps avant de prévenir les autorités.
Ce n'est pas la première fois qu'un patron d'entreprise tchèque fait ainsi l'objet d'une demande de rançon. Au mois de février dernier, par exemple, le propriétaire d'une usine de Brno avait été kidnappé par un gang qui réclamait 13 millions de couronnes pour sa remise en liberté. La police avait réussi au bout de deux semaines à retrouver les ravisseurs et leur otage avant le versement de la rançon. Au mois de septembre dernier, c'est un entrepreneur pragois et sa petite fille de trois ans qui ont été enlevés. A chaque fois, les ravisseurs ont été retrouvés et purgent aujourd'hui leur peine de prison en Tchéquie, quand ils n'ont pas été expulsés vers leur pays d'origine.