Les Tchèques et le cataclysme en Asie du sud-est
Le plus puissant tremblement de terre depuis quarante ans, sous les eaux de l'Océan Indien, dans les environs de l'île de Sumatra, a déclanché une catastrophe. Le séisme a provoqué un raz-de-marée géant qui a dévasté une bonne partie de l'Asie du sud-est. Des vagues énormes ont noyé les rivages de la région, surtout au Sri Lanka, en Thaïlande, sur la côte est de l'Inde, aux Maldives, et même sur les côtes orientales de l'Afrique !
« La route de la côte suit le rivage. On ne voit pas la mer, mais quand nous sommes arrivés en bord de mer, nous avons rencontré des gens qui couraient en pleurant, des enfants aussi, qui nous ont dit de faire demi-tour, de quitter le bord de mer. Nous n'avons pas vu le raz-de-marée, seulement l'énorme vague qui se retirait, mais d'après nos estimations, les vagues devaient être de quatre à cinq mètres. Les cabanes des pêcheurs, les petits hôtels, tout ce qui est en bord de mer, a été complètement détruit ».
Selon Sarka Furka, correspondante de la Radio tchèque en Asie du sud-est, des secousses ont encore été ressenties, ce lundi matin. Naturellement, le monde ne reste pas indifférent et offre son aide. La République tchèque est également prête à porter secours aux régions touchées. Selon le ministère des Affaires étrangères, il faut pourtant connaître les véritables besoins des pays sinistrés. Les autorités tchèques penchent, plutôt, pour une aide humanitaire et matérielle. Un état-major de crise s'est réuni, ce lundi, et une aide immédiate de 10 millions de couronnes tchèques a été décidée. Le ministère des Affaires étrangères recommande de ne pas voyager dans les régions sinistrées. Les organisations humanitaires tchèques comptent aussi participer aux secours.