Les Tchèques et la catastrophe en Asie du sud-est
Le bilan de la catastrophe en Asie du sud-est devient de plus en plus lourd. Jusqu'à maintenant, selon les autorités, on ne déplorerait pas de victimes de la République tchèque. L'aide du monde entier s'organise et la Tchéquie ne reste, naturellement pas, à l'écart.
« Ces personnes sont encore sous l'état de choc, et je me suis limité à les accueillir dans l'avion, par les haut-parleurs de l'aéroport, à leur souhaiter la bienvenue en République tchèque. Nous avons tout fait pour qu'elles reviennent, comme nous le ferons pour tous les autres touristes, en apportant aussi une importante aide humanitaire ». Parmi les premiers rescapés tchèques, il y avait aussi Alena Celanova :
« Cela a commencé à neuf heures et demi, et les vagues ont déferlé jusqu'à une heure de l'après-midi. C'était terrible. A la réception de l'hôtel, on nous a dit de fuir. Nous avons donc fui, mais c'était vraiment horrible ».Lors d'une conférence de presse, ce mercredi matin, le vice-ministre des Affaires étrangères, Pavel Svoboda, n'a pas voulu confirmer que des citoyens tchèques seraient parmi les victimes du séisme. Il n'exclut pas une telle éventualité, pourtant, et a donné certaines précisions sur la situation des blessés tchèques en Asie du sud-est :
« Pour l'instant nous comptons les blessés qui ne sont pas nombreux, heureusement. Nous avons des citoyens qui sont hospitalisés en Thaïlande, trois avec des blessures plus graves, des fractures ou des plaies profondes ».
Après la conférence de presse, Pavel Svoboda a confirmé l'envoi d'un appareil spécial de l'Armée tchèque en Thaïlande, dans la capitale Colombo. A l'aller, jeudi matin, il transportera de l'aide humanitaire, au retour il prendra en charge des touristes tchèques qui veulent regagner le plus tôt possible leur patrie.
L'équipe de secours de Liberec « Hand for Help », qui avait déjà été en mission, lors du tremblement de terre de Bam, en Iran, part pour l'Asie du sud-est, tout de suite après le Nouvel An. Le groupe composé de 20 personnes, médecins et personnel médical, devrait ouvrir un hôpital de campagne dans l'un des pays du golfe du Bengale. Le départ en mission a été confirmé par le chef de l'équipe de secours, Jaromir Dolansky :
« L'objectif de notre mission devrait être fixé par le ministère des Affaires étrangères, avec lequel nous coopérons étroitement. Dans cas contraire, nous pensons choisir le Sri Lanka ou l'Inde. Cela est dû au fait que ces pays sont parmi les plus dévastés et que la reconstruction de l'infrastructure locale détruite pourrait durer assez longtemps ».L'aide humanitaire continue à être organisée, aussi, par les associations comme l'Homme en détresse, la Charité, ou autres, qui organisent surtout des collectes de moyens financiers.