Cyril Svoboda sur les traces des tsunamis

Le soutien matériel et moral de la République tchèque aux populations atteintes par les récents tsunamis dévastateurs, est multiforme. La visite du chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, dans les régions touchées, s'inscrit dans cette perspective. Le voyage qui commence ce mardi, s'achèvera le 14 mars. Plus de détails avec Alena Gebertova.

Le ministre des Affaires étrangères Cyril Svoboda, photo: CTK

Le programme de Cyril Svoboda, dans les pays d'Asie qui affrontent les conséquences des tsunamis de décembre dernier, comprend trois volets. En premier lieu, il s'agit de remettre une grande partie de l'aide humanitaire de la République tchèque à ses destinateurs et de rencontrer les décideurs des organisations non gouvernementales. Le ministre Svoboda veut en savoir plus, aussi, sur les procédés en rapport avec l'identification des touristes tchèques - ils sont quelques-uns - qui demeurent toujours portés disparus, une seule victime tchèque ayant été à ce jour officiellement constatée.

C'est à Jakarta, que Cyril Svoboda s'arrêtera d'abord pour rencontrer son homologue indonésien, Hassan Wirajudou, et pour participer à la réunion ministérielle de l'Union européenne et de l'ASEAN. Medan, Banda Aceh, Pchuket, Colombo sont les escales suivantes de son périple asiatique et, à la fois, les principales destinations de l'aide humanitaire tchèque. On rappellera que le gouvernement tchèque débloquera quelque 250 millions de couronnes à l'aide aux régions sinistrées et que, outre ce soutien officiel, des collectes publiques ont réuni plus de 320 millions de couronnes. Le ministre Svoboda profitera de son séjour dans la région, aussi, pour rencontrer les responsables de la fondation ADRA qui coordonne sur place l'aide venant de Tchéquie... En ce qui concerne les dizaines de projets envisagés en Asie du sud-est, les organisations humanitaires tchèques optent pour ceux de longue haleine, dont certains commencent à être mis, d'ores et déjà, sur pied. L'aide aux pêcheurs au Sri Lanka, réalisée sous forme de distribution de filets de pêche et de constructions de nouveaux bateaux peut servir, en revanche, d'exemple d'un projet réalisé immédiatement après le drame.