Olivier Giroud : « Le Slavia nous a surpris »
Titulaire à la pointe de l’attaque de Chelsea, Olivier Giroud a eu peu d’occasions de se mettre en valeur jeudi soir à Prague, lors de la victoire (1-0) de son équipe aux dépens du Slavia en quart de finale aller de la Ligue Europa. Meilleur buteur de la compétition cette saison (9 buts), le champion du monde français a reconnu, au micro de Radio Prague, avoir été quelque peu surpris par la qualité de la prestation tchèque :
Est-ce néanmoins votre maîtrise technique qui vous a permis de faire la différence en deuxième mi-temps, surtout après l’entrée en jeu d’Eden Hazard ?
« Disons qu’on savait que le Slavia allait un peu baisser en intensité, car on ne peut quand même pas faire un tel pressing et courir comme ils l’ont fait pendant tout le match. Donc oui, on a eu plus de maîtrise même si on ne s’est pas créé beaucoup plus d’occasions qu’en première mi-temps. On a su être plus présents dans la surface et dans la finition avec ce but de Marcos Alonso qui s’est bien projeté et qui était libre de marquage, ce qui montre qu’on a su poser plus de problèmes au Slavia. C’est bien et il faudra maintenant finir le travail à la maison. »
Personnellement, cela a été une soirée difficile avec peu de ballons face à une défense centrale du Slavia (composée de l’Ivoirien Simon Deli et du Camerounais Michael Ngadeu) très athlétique.
« C’est vrai, ils ont fait un très bon match. On a du mal à me trouver. On m’a parfois cherché dans la profondeur, mais ça manquait alors de soutien, et les combinaisons tentées n’ont pas permis de finir les actions. Malgré ça, on a réussi à être cohérents en assurant l’essentiel, c’est-à-dire en ne prenant pas de but et en gagnant. Cela va nous permettre d’aborder le deuxième match avec peut-être un peu plus de sérénité, même si on s’attend à ce que le Slavia vende encore chèrement sa peau chez nous. »
Vous êtes désormais prévenus, le Slavia s’accrochera jusqu’au bout…
« Ah, ça, c’est sûr, ils ne lâcheront rien. A nous donc, chez nous, d’imposer notre jeu et notre rythme. »