Prague, deuxième meilleure ville d’Europe centrale en termes d’équilibre entre vie personnelle et professionnelle
Prague est, après Vienne, la deuxième meilleure ville d’Europe centrale en termes de qualité de vie et de business. C’est en tout cas le résultat d’une étude élaborée par la société internationale de conseil Arcadis qui, chaque année, publie un index mondial sur la durabilité des villes.
« Prague s’est classée à la 23e position parce que sur deux des trois piliers du développement durable que nous examinons, soit les gens et le soutien aux entreprises, elle a été particulièrement bien notée dans les domaines de la santé, de la criminalité, du soutien aux technologies modernes, de l’accès à Internet, du tourisme, du chômage, et surtout de la situation des indices économiques et du PIB. »
Diriger la focale à l’échelle de l’Europe centrale fait émerger Prague comme une des meilleures villes où vivre et travailler, juste derrière sa grande rivale historique, Vienne : espaces verts en nombre, accès et qualité des soins médicaux, équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle sont autant de « plus » à mettre sur le compte de la capitale tchèque, comme le souligne encore Jan Jurčíček :
« A l’échelle régionale, Prague bénéficie vraiment d’une très bonne évaluation. Notamment en comparaison avec d’autres villes du secteur, comme Varsovie (54e), Budapest (57e), voire Moscou (58e) si on élargit le spectre. Nous avons encore de quoi nous améliorer évidemment, mais je pense qu’à l’échelle mondiale, cette fois, la 23e place est une très bonne position. »
Tous ces bons points ne doivent évidemment pas faire oublier les lacunes qui font que Prague n’est pas dans le Top 5 du classement où l’on trouve en tête, Londres, suivi de Stockholm, Edimbourg, Singapour et…Vienne justement. Pour Jan Jurčíček, il reste des efforts à faire dans plusieurs domaines :
« Il y a encore des choses à améliorer en lien avec le troisième pilier de notre étude : le développement durable. A cet égard, la notation s’avère assez mauvaise en ce qui concerne l’état des infrastructures de transport, le soutien à l’électromobilité et donc la limitation des émissions, le soutien au transport cyclable etc. »
Les transports, et donc par ricochet la protection de l’environnement, sont donc là où le bât blesse à Prague. L’étude recommande l’aménagement d’espaces de stationnement de retenue, immédiatement reliés au système de transport en commun de la ville, la limitation de la circulation en centre-ville pour les véhicules ne respectant pas les normes en termes d’émissions, l’achèvement des périphériques internes et externes et enfin la poursuite du développement du réseau de transports en communs, pourtant considéré comme le quatrième meilleur au monde, avec par exemple la mise en place de la ligne D du métro de Prague.