1954 : « Píseň pro Kristýnku » – Chanson pour Kristýna

'Sto dukátů za Juana', photo: ČT

En raison du terrain idéologique non favorable à la musique populaire moderne pendant la première moitié des années 1950, le théâtre musical a gagné en popularité. Et deux chansons se sont rapidement distinguées au point de devenir de véritables tubes.

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Déjà, en mai 1953, les ondes radiophoniques vibraient au son de la comédie musicale « Sto dukátů za Juana » – « Cent écus pour Juan », qui fut peu après retranscrite pour le théâtre. Ses deux auteurs, le parolier Vladimír Dvořák et le compositeur Zdeněk Petr, ont intégré à son décor espagnol non seulement la chanson « Píseň pro Kristýnku » – « Chanson pour Kristýna » mais aussi le nocturne aux rythmes de slow fox « Dobrou noc ti oknem šeptá vánek » – « Par la fenêtre, la brise te chuchote Bonne nuit ».

Dans le contexte de détente qui suivit la mort de Staline et du premier président de la Tchécoslovaquie communiste Klement Gottwald, ces deux chansons sorties sur disques phonographiques l’année suivant leurs décès furent reçues avec un immense enthousiasme, d’autant que l’offre de musique populaire était alors quasi inexistante.

'Sto dukátů za Juana',  photo: ČT
La chanson « Par la fenêtre, la brise te chuchote Bonne nuit », interprétée par Rudolf Cortés accompagné de l’orchestre Karel Vlach, fut alors vendue à plus de 180 000 disques. Mais cela n’était pas grand-chose comparé à la « Chanson pour Kristýna ».

Dans les années 1950 et jusque dans les années 1960, celle-ci a en effet été vendue à 313 000 exemplaires. Nombreux sont les auditeurs à se souvenir aujourd’hui encore de ce morceau, qui était à l’origine chanté par Vladimír Salač, mais que nous connaissons surtout dans son interprétation par Waldemar Matuška.


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