Les Tchèques arrivent mieux à faire face à leurs dettes
Le nombre de mauvais payeurs en République tchèque est de moins en moins élevé. Seulement 7,44 % de la population ont payé leurs dettes en retard à la fin de l’année dernière, soit le taux le moins élevé depuis la mi-2008. A la fin de 2015, il y en avait 8,09 %. Ces données ont été publiées par la société Solus, chargée de suivre la situation dans le pays.
Le nombre de personnes qui ont du retard dans le paiement de leurs dettes est en baisse dans toutes les régions du pays, y compris celles de Karlovy Vary, d’Ústí nad Labem, de Liberec et de la Moravie-Silésie, où le taux des débiteurs incapables de rembourser leurs engagements à temps s’élevait, jusqu'à récemment, à plus de 10 %.
Actuellement, quelque 650 000 personnes sont inscrites dans le registre de mauvais payeurs en République tchèque. Grâce à une meilleure morale de paiement, la somme totale des dettes non-payées a baissé, en espace d’un an, de 2,2 milliards de couronnes (près de 81,5 millions d’euros) à 50,5 milliards de couronnes (1,8 milliards d’euros).
« Les débiteurs font plus d’efforts pour payer leurs dettes. Il est également possible de mieux les contacter. En 2016, le nombre d’accords entre les créanciers et les débiteurs ayant du retard dans le paiement a augmenté de 16 % par rapport à l’année précédente et de 25 % par rapport à l’an 2013. De son côté, le nombre de personnes qui sont ensuite capables de respecter les obligations découlant des accords en question a augmenté de 15 % », a ajouté Vladimír Vachel de la société de recouvrement de créances EOS KSI.