La police suisse enquête sur une affaire de corruption impliquant Škoda JS
La société Škoda JS, laquelle est basée dans l’ouest de la Bohême à Plzeň et construit des installations destinées aux centrales nucléaires, est dans l’œil du cyclone de la police suisse. L’entreprise tchèque est en effet accusée d’avoir soudoyé un parlementaire ukrainien pour obtenir un contrat dans ce pays.
C’est le quotidien Právo qui rapporte ce mardi ces informations, estimant les détenir de sources de confiance. Ainsi, la justice suisse soupçonne Škoda JS, entreprise contrôlée par le groupe russe OMZ, de corruption sur la personne de Mykola Martynenko, le président de la commission parlementaire ukrainienne sur les carburants, l'énergie, la politique nucléaire et la sécurité. Celui-ci serait le propriétaire caché de la société Bradcrest Investment, enregistrée à Panama, et qui était le destinataire de l’argent de la corruption.
Une perquisition a récemment été effectuée au siège de Škoda JS en lien avec cette affaire. Et d’après le procureur Jiří Komorous, la justice suisse a demandé à obtenir une liste de documents très précise. La partie suisse refuse cependant de commenter plus en avant cette enquête. L’entreprise Škoda JS est active en Ukraine. Depuis 2013, il y a en charge l’équipement de trois centrales nucléaires.