1,51 millions des Tchèques menacés par la pauvreté et l’exclusion sociale
Selon les chiffres publiés ce mercredi par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ), 1,51 millions de Tchèques sont menacés par la pauvreté et l’exclusion sociale. Environ 140 000 personnes n’ont pas de revenu suffisant, de travail ou certains biens matériels. Néanmoins, par rapport à l’année 2013 le taux de personnes en risque de pauvreté a baissé de 9,6 % à 8,6 %.
La première catégorie concerne les personnes avec un revenu disponible correspondant au seuil de pauvreté, sachant qu’en 2013 ce revenu a été égal ou inférieur à 9 674 couronnes (environ 358 euros) pour un individu. Pour un couple, ce seuil de pauvreté se situait en-dessous de 14 512 couronnes par mois (soit 537 euros). En 2013, 886 000 personnes avaient un revenu inférieur au seuil de pauvreté.
Le problème des revenus insuffisants a touché 45 % de tous les chômeurs. Par rapport à l’année 2012, le taux des travailleurs pauvres, c’est-à-dire de tous ceux qui demeurent dans la pauvreté tout en ayant un emploi, a augmenté de 3 % à 4 %. En revanche, entre 2009 et 2013, le nombre des retraités menacés par la pauvreté a légèrement baissé de 7 % à 6 %, notamment grâce à la valorisation des pensions.La privation matérielle constitue la seconde catégorie de mesure du ČSÚ. Elle a concerné environ 678 800 personnes qui n’avaient pas en leur possession quatre des neuf objets sur la liste de l’Office des statistiques, tels qu’un téléphone, une machine à laver ou une voiture. Ces personnes ne pouvaient pas non plus se permettre des vacances d’une durée d’une semaine, s’acheter de la viande trois fois par semaine ou payer leur loyer à temps. Si en 2012, 44 % des ménages ne pouvaient pas partir en vacances pendant une semaine, en 2013, ce taux a été de 40 %.
Le dernier indicateur qu’étudie le ČSÚ est l’intensité du travail. Selon les nouvelles données de l’Office, plus de 541 000 personnes ont été employées à moins d’un cinquième d’un emploi à temps plein.