Haïti, un an après: "Je n'ai jamais rien vu d'aussi effroyable que le choléra"
Il y a tout juste un an, le 12 janvier 2010, un tremblement de terre d'une magnitude de 7 sur l'échelle de Richter dévastait Haïti. En une minute, le séisme a transformé la capitale Port-au-Prince et sa région en un champ de ruines. Un bilan terrible: 222 570 morts, 300 000 blessés, plus de 2,3 millions de personnes déplacées ; plus de 390 000 bâtiments détruits, dont 180 000 maisons, ainsi que le palais présidentiel, le Sénat, l'Assemblée nationale et la quasi-totalité des ministères ; des dégâts estimés à plus de 8 milliards de dollars.
« Notre organisation est présente en Haïti depuis janvier 2010, juste après le séisme. Nous avons d’abord collaboré avec d’autres ONG et on a pu réunir 15 millions de couronnes pour aider dans des domaines bien précis comme l’accès à l’eau potable dans les camps de réfugiés, la construction de sanitaires et de centre pour les enfants. »
Le chirurgien Tomáš Šebek a passé plusieurs mois en Haïti pour Médecins sans frontières. Il vient de rentrer et son pire souvenir reste le choléra et ses conséquences :
« Mon expérience la plus difficile là-bas, c’était le choléra, quand je suis allé le dernier jour visiter le centre choléra de Médecins sans frontières. Je dois avouer que je n’ai jamais rien vu d’aussi effroyable et je pense que je ne verrai pas de chose aussi terrible dans ma vie. »Pour tous les témoins directs interrogés dans la presse tchèque, une chose est sûre: la situation dans le pays est toujours terriblement difficile, et ils font appel aux dons pour continuer de venir en aide aux Haïtiens.