Le jeune cinéma d'animation tchèque présenté à Paris
Ce mardi soir, 13 films d'animation tchèque d'étudiants de l'école de cinéma de Prague, la FAMU, sont présentés à l'Espace Cinéma Kodak, à Paris. Une séance de l'Animathèque en présence de Bretislav Pojar, enseignant et cinéaste tchèque reconnu... Pour en savoir plus sur ce panorama, Alena Gebertova s'est adressée à Mme Mariana Feodoroff, de l'Association française du cinéma d'animation.
« On a pour vocation de promouvoir le film d'animation français et étranger et, dans ce cadre là, on a une projection mensuelle à Paris qui s'appelle Animathèque. On montre des films de toute époque, des réalisateurs de longs et de courts métrages. Souvent, on aime montrer des films d'étudiants, d'écoles. En France, on a beaucoup d'écoles d'animation, il en existe aussi beaucoup ailleurs. Par rapport à la FAMU, comme je connais M. Bretislav Pojar qui est un grand nom de l'animation tchèque et mondiale qui enseigne à la FAMU, il me paraissait intéressant de voir comment le département animation de la FAMU a été créé et de montrer les travaux de ses étudiants... A l'époque, Pojar a commencé à travailler avec Trnka et il y a toute une tradition qu'ils ont installée. Il me paraissait intéressant de voir que la FAMU qui est une vieille école de cinéma, a créé ce département relativement récemment, enfin il y a quasiment vingt ans maintenant. Je trouvais pertinent de montrer ce travail sachant qu'il y a une école d'animation dans le cadre d'une école de cinéma ce qui n'est pas forcément le cas en France... J'ai proposé à M. Pojar d'avoir un programme rétrospectif et c'est effectivement lui qui a choisi la plupart des films et puis on a réévalué ensemble le programme. On a décidé de présenter les films de façon chronologique, cela veut dire par rapport à l'année d'étude. Cela permet de montrer la meilleure image de l'école et du cheminement des étudiants. Ce qui est particulier à cette école, la FAMU, c'est qu'un étudiant peut faire fait trois années d'études et avoir un diplôme et les meilleurs vont continuer jusqu'à cinq ans d'études et avoir un diplôme avec un mémoire et un film. Au bout de trois ou de cinq ans, ils font donc des films qui ne sont pas seulement de petits travaux d'étudiants ou des essais, cela aussi bien sûr, mais souvent des films qui sont déjà très aboutis ».