La Chambre des députés a condamné la violence en Biélorussie

Après le Sénat tchèque, et alors que se tenait parallèlement un sommet européen extraordinaire au cours duquel les dirigeants de l’UE ont rejeté ont rejeté le résultat de l’élection présidentielle du 9 août et confirmé leur volonté d’adopter des sanctions, la Chambre des députés a elle aussi condamné, mercredi, la violence de la répression et les interventions excessives du régime d’Alexandre Loukachenko contre ses opposants.

Les députés de quatre partis de l’opposition ne sont toutefois pas parvenus à imposer que la Chambre basse du Parlement appelle la Russie à faire preuve de retenue et ne s’ingère pas dans les affaires intérieures de la Biélorussie, alors qu’Alexandre Loukachenko a demandé l’aide du Kremlin et que des forces armées russes se trouvent près de la frontière avec la Biélorussie, prêtes à intervenir en cas de détérioration sécuritaire.

Les députés tchèques ont exprimé leur « soutien aux citoyens de Biélorussie dans leur désir de liberté et de démocratie » ou encore réclamé la libération des prisonniers politiques.