Andrej Babiš et Agrofert : la Commission européenne confirme le conflit d’intérêts
La version finale du rapport d’audit de la Commission européenne qui concerne le Premier ministre tchèque et les activités entrepreneuriales qu’il a exercées avant d’entrer en politique confirme le conflit d’intérêt d’Andrej Babiš. Les autorités de Prague devraient recevoir le document en janvier prochain.
L’information a été publiée lundi par l’agence de presse tchèque ČTK qui se réfère à plusieurs eurodéputés. Selon eux, la Commission constate, dans son rapport, que le Premier ministre continue de contrôler son ancien groupe agro-industriel et médiatique Agrofert, l’un des principaux bénéficiaires des subventions de l'UE en République tchèque, malgré le placement de ses actifs dans des fonds fiduciaires.
En juin dernier, le Parlement européen a reproché lui aussi au Premier ministre d’être en situation illégale. Pour sa part, Andrej Babiš a toujours nié l'existence de tout conflit d'intérêts.