Le meilleur de l'année médiocre

/radio/le_best_of_2020.jpg
0:00
/
0:00

Dans le best of d'une année 2020 peu banale, pas de Covid, mais du lourd : pâtisserie, cinéma, porcelaine et Kundera !

Malgré sa gentrification de ces dernières années, Žižkov reste un des rares quartiers populaires du grand centre de Prague. C’est là, dans une rue Koněvova très animée, à quelques pas du parc de Vítkov, que se trouvent « Les Délices », une des rares boulangeries-pâtisseries françaises existantes dans la capitale tchèque. Puisque l’on a beaucoup entendu parler, durant la période de confinement, de l’importance des boulangeries dans la vie quotidienne des Français, nous avons rendu visite dans son magasin à Joachim Cheutin, boulanger-pâtissier français à Prague.


Le 20 août dernier est sorti le film Šarlatán de la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland qui s’inspire de la vie de Jan Mikolášek, un guérisseur qui aurait soigné des milliers de personnes en Tchécoslovaquie au cours de la première moitié du XXe siècle. RPI a rencontré la réalisatrice avant la sortie du film, l’occasion d’évoquer avec elle le destin de cet homme secret et ambivalent, dont l’histoire était tombée dans l’oubli, mais aussi son lien fort avec la Tchéquie puisqu’elle y a fait ses études dans les années 1960 ou encore le traitement de la période communiste au grand écran. Avant cela, nous lui avons demandé comment elle avait vécu la période de la crise sanitaire qui a stoppé net au printemps la promotion de son film, qui venait d’avoir eu sa première mondiale à la Berlinale.


Žihobce, un village de 600 habitants situé au pied du massif de la Šumava, à environ 140 km au sud-ouest de Prague est petit par sa taille, mais riche par son patrimoine culturel : il peut se targuer d’une galerie d’art et d’un centre culturel finlandais, le seul qui existe en République tchèque. Début juillet, deux expositions y ont été inaugurées : elles sont consacrées aux objets en verre et en porcelaine de la marque finlandaise Iittala et à l’art tchèque du portrait à partir du XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui.


La précédente publication officielle d’un livre en tchèque de Milan Kundera datait de 1993 avec L’immortalité, écrit en français et traduit par l’auteur dans sa langue maternelle. La sortie début septembre en tchèque de La fête de l'insignifiance (Slavnost bezvýznamnosti) par les éditions Atlantis a donc été un véritable événement. Publié en français en 2013, ce roman a été traduit en tchèque par Anna Kareninová, qui nous a parlé de ce cette traduction pas comme les autres.