UE – Partage de 10 millions de doses du vaccin Pfizer-BioNTech : la République tchèque pas solidaire et perdante

La République tchèque fait partie des trois Etats membres de l’Union européenne, avec l’Autriche et la Slovénie, qui ont refusé de se montrer solidaires avec cinq pays en difficulté du point de vue vaccinal et ont exigé de recevoir leur prorota de vaccins anti-Covid, jeudi, lors des disccussions qui se sont tenues entre ambassadeurs des pays membres pour le partage de 10 millions de doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Cette quantité correspond à une avance de livraison acceptée par Pfizer-BioNTech au deuxième trimestre.

A la différence de dix-neuf autres pays, la République tchèque n’a pas voulu aider la Bulgarie, la Croatie, l’Estonie, la Lettonie et la Slovaquie, qui se partageront un peu plus de 2 850 000 doses accordées par leurs partenaires. La République tchèque a considéré que le geste fait en sa faveur était insuffisant et a donc refusé le compromis. La proposition faite initialement par la présidence portugaise englobait pourtant la République tchèque dans le groupe des pays en difficulté. Paradoxalement, la position adoptée par Prague a abouti à ce qu’elle recevra 70 000 doses de moins que ce qui lui avait été proposé.

La répartition des doses précommandées par l’UE auprès des laboratoires se fait entre les Vingt-Sept en fonction de leur population. Si un Etat décide de renoncer à acheter sa part, les autres pays intéressés peuvent donc les racheter.