Corruption des parlementaires et des juges : le Conseil de l’Europe critique la volonté insuffisante de la Tchéquie

La République tchèque ne dispose toujours pas de règles en matière de lobbying, ni de code de déontologie pour les députés ou encore de règles contraignantes pour l’acceptation de dons.

Le Groupe d’États contre la corruption (GRECO) du Conseil de l’Europe a rendu public, ce vendredi, son dernier rapport évaluant les progrès réalisés par la République tchèque dans la mise en œuvre des recommandations formulées dans son quatrième rapport d'évaluation (2016) sur la prévention de la corruption en relation avec les parlementaires, les juges et les procureurs.

Dans son deuxième rapport sur la mise en œuvre des recommandations, adopté par le GRECO lors de sa 93e réunion plénière le 24 mars dernier, le GRECO a conclu que la République tchèque avait mis en œuvre ou traité de manière satisfaisante seulement trois des quatorze recommandations. Parmi les recommandations restantes, cinq ont été partiellement mises en œuvre et six restent en suspens, a fait savoir le GRECO.

Plus généralement, le GRECO note que le niveau global de mise en œuvre de ses recommandations par la République tchèque est très faible et décevant. Il exhorte donc les autorités à prendre des mesures dignes de ce nom pour améliorer la situation de manière significative.