Précarité : une majorité de réfugiés ukrainiens vivent en Tchéquie en dessous du seuil de pauvreté

En République tchèque, sept réfugiés sur dix originaires d’Ukraine vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et ce bien que deux tiers des nouveaux arrivants âgés de plus de 17 ans possèdent un emploi. Toutefois, les deux tiers des travailleurs ukrainiens ont un revenu horaire inférieur à 150 couronnes (6 euros) et près de trois cinquièmes d’entre eux occupent des emplois sous-qualifiés. Tels sont quelques-uns des principaux enseignements qui ressortent de l’enquête sur le long terme menée dans le cadre du projet « Hlas Ukrajinců » (La Voix des Ukrainiens), dont les derniers résultats pour le mois de juin ont été publiés, ce mercredi, par l’agence de presse ČTK.

Soutenu par l’UNICEF et le ministère du Travail, et mené en coopération notamment avec l’Institut de sociologie de l’Académie des sciences, le projet se concentre sur l’emploi, le logement, l’éducation, les revenus, la connaissance du tchèque et plus généralement l’intégration des réfugiés. L’enquête a été menée six fois jusqu’à présent, la dernière en juin de cette année auprès de quelque 3 800 réfugiés arrivés en République tchèque l’année dernière suite à l’agression de l’Ukraine par la Russie.