Activité économique : l’inflation, cause de tous les maux au 2e trimestre aussi
L’économie tchèque s’est contractée de 0,6 % en glissement annuel au cours du deuxième trimestre de cette année, selon les données révisées publiées par l’Office tchèque des statistiques, ce vendredi. Par rapport au trimestre précédent, le produit intérieur brut (PIB) a ainsi stagné. Les résultats annoncés sont donc moins bons que les estimations faites par les analystes à la fin du mois d’août. Ceux-ci avaient alors annoncé une baisse de 0,4 % en glissement annuel et d’une croissance de 0,1 % en glissement trimestriel.
« Malheureusement, l’économie ne parvient toujours pas à rebondir, et encore moins à retrouver son niveau d’avant la crise du Covid-19 », a constaté Petr Dufek, économiste en chef chez Creditas Bank. « Tout commence et tout finit avec l’inflation, qui réduit le pouvoir d’achat et freine l’activité d’investissement dans l'économie. La baisse des revenus réels des ménages provoquée par l’inflation se traduit directement par une diminution de la consommation, tandis que les craintes relatives à la situation économique et financière future conduisent les ménages à accumuler de l’épargne et à moins investir dans le logement. »